Bios des responsables


Pascal Montjovent - Directeur du Prix

Parallèlement à études scientifiques puis en Sciences Politiques, Pascal Montjovent participe à des dizaines de tournages, principalement en tant que chef opérateur et monteur.

Engagé dans divers journaux (dont Le Journal de Genève où il est responsable de la rubrique cinéma), il participe à de nombreux festivals internationaux de cinéma. Pendant son post-grade, il supervise l’illustration du quotidien La Tribune de Genève, journal pour lequel il est également critique de cinéma pendant trois ans.

Il est responsable des rubriques internet dans cinq titres importants (l’Hebdo, la Tribune de Genève, PME Magazine, etc.) pendant plusieurs années, tout en éclairant et cadrant une vingtaine de films par an (clips, courts-, moyens- et longs-métrages), principalement en pellicule (S-16 et 35mm), en Suisse et à l’étranger (New York, Maroc, France, Tunisie, Centrafrique, Russie, Brésil, Géorgie, Japon…).

Il se spécialise parallèlement dans le domaine du cinéma numérique (Viper Filmstream, RED One, Alexa), ainsi que dans l’éclairage de films comportant des effets visuels. Il compte aujourd'hui plus de 250 films à son actif, dont certains récompensés pour la photographie.

Il tient un blog consacré à la lumière depuis 2003, et prépare un manuel pratique sur la lumière de cinéma pour les éditions Eyrolles à Paris.

C'est parce qu'il est tourné vers l'avenir, et qu'il encourage les cinéastes de la relève à oser des films ambitieux, que Pascal est choisi en 2004 pour succéder à Pierre Hegi à la Direction du Prix.

Pierre Hegi - créateur et ancien Directeur du Prix

Après des études commerciales et artistiques, Pierre Hegi a effectué divers stages avec des personnalités réputées du 7e art. Très jeune, il fréquente déjà assidûment la Cinémathèque sous l’impulsion de Freddy Buache, qui a déclenché sa vocation.

En 1955 il termine ses études avec mention spéciale de l’Ecole de Photographie de Vevey. Il accomplit son service militaire dans l’aviation, pour le service photographique de l’armée. En 1956 il ouvre le premier studio-laboratoire de photo couleur sur papier à Lausanne, ce qui lui a valu de travailler, entre autres, pour de grandes maisons de disques françaises, pour lesquelles il créait des pochettes et des affiches. En 1962 il construit en périphérie de Lausanne un studio de 400 m2 de prises de vues photo/cinéma doté d’un équipement sophistiqué, qu’il loue aussi à des professionnels et à la télévision.

C’est en participant comme stagiaire au tournage de « Si Versailles m’était conté » de Sacha Guitry qu’il découvre la production et se prend de passion pour cette facette du cinéma.
Il se spécialisera par la suite dans la recherche des moyens de financement (principalement auprès de mécènes) pour aider à produire plus de 150 films en Suisse et à l’étranger.

Durant toute cette période, il assiste bénévolement des cinéastes et des artistes pour concrétiser leurs projets. 
Egalement passionné de nautisme et infatigable voyageur, il continue de parcourir le monde et fait partager son enthousiasme et ses espoirs pour le cinéma. Il en profite pour mettre sur pied des expositions de peintres et de sculpteurs africains en Europe.


Au fil des ans il s’est particulièrement lié d’amitié avec Hervé Braillard, directeur d’Action Light SA. Ensemble, ils soutiennent les jeunes cinéastes depuis plus d’une dizaine d’années. 


A la fin du Festival de Locarno de 1994, il propose à Raimondo Rezzonico et Marco Müller de créer une section « cinéma suisse » dotée d’un prix. Ils accueillent l’idée favorablement, et donnent carte blanche à Pierre Hegi.

Ce dernier contacte son ami Hervé Braillard le lendemain, et obtient immédiatement son support. Ainsi est né le Prix Action Light.

Pierre est décédé le 16 juin 2010 à son domicile genevois, dans son sommeil.